Belkhadem compare la colonisation de l’Algérie à l’occupation du Sahara Occidental

28122008

Chahid El Hafed, 21/12/2008 (SPS) Le Ministre algérien d’Etat et secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem a comparé l’autodétermination des Algériens en vertu du référendum du 3 juillet 1962, à la revendication de l’autodétermination soulevée par les Sahraouis, mettant « l’occupation Française de l’Algérie et l’occupation du Sahara Occidentale par le Maroc sur le même pied d’égalité ».

M. Belkhadem a dans une déclaration publié par le quotidien algérien indépendant, El Khabar, dans son édition de dimanche, a précisé que « le soutien de l’Algérie à la cause du peuple sahraoui ne compromet pas les relations entre Alger et Rabat ».

« Nous étions sortis d’une guerre féroce contre un colonisateur et nous avons convenus avec ce dernier d’organiser un référendum d’autodétermination, pourquoi donc ne pas souhaiter le même sort à un autre peuple », a-t-il déclaré.

M. Belkhadem a déclaré à ce propos : « nous sommes victimes depuis quelques temps, d’une campagne officielle de nos frères au Maroc, auxquels nous dirons que vous êtes nos frères et que nous ne vous souhaitons que du bien et que nous ne souhaitons que la stabilité et la prospérité au Royaume Marocain ». « …Toutefois, nous dirons à nos frères que si l’Algérie soutient la lutte du peuple Sahraoui, guidé par le Front Polisario, elle le fait par fidélité à ses principes ».

Même après une guerre féroce contre l’envahisseur qui a duré 7 années, et après le sacrifice d’un million et demi de martyrs, l’Algérie a lutté et a convenue avec l’occupant Français d’un référendum pour l’autodétermination de l’avenir des algériens. De ce fait, comment elle n’accepterait pas ce sort aux autres pays », a-t-il déclaré. (SPS)




Le Front Polisario réitère sa demande d’inscrire la protection des droits de l’Homme au titre des prérogatives de la MINURSO

1112008

Bir Lehlou, 31/10/2008 (SPS) Le Front Polisario a dénoncé la poursuite des « violations graves des droits de l’Homme » par les autorités marocaines dans plusieurs régions du Sahara Occidental occupé et dans des régions du Maroc où vivent les sahraouis.

Dans une lettre adressée par le secrétaire général du front Polisario, Mohamed Abdelaziz au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, le Front Polisario a réitéré sa demande « d’inscrire la protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés au titre des prérogatives de la Minurso » (Mission de l’Onu pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental).

La lettre révèle également les derniers développements des évènements qui ont fait des victimes parmi les citoyens sahraouis dans la ville d’Assa au sud du Maroc depuis lundi matin lorsque des travailleurs et chômeurs sahraouis s’étaient réunis dans un sit-in pacifique au centre-ville pour protester contre le chômage et les conditions de travail.

Les personnes rassemblées « ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre marocaines (…) ce qui a fait plusieurs blessés parmi les manifestants pacifistes alors que d’autres ont été interpellés », précise la même source.

D’autres sahraouis ont organisé près du siège de la commune d’Assa des manifestations pacifiques pour protester contre la répression dont ont fait l’objet les premiers manifestants et appeler à la libération de tous les détenus politiques sahraouis.

Ces manifestations ont également été réprimées par les forces de l’ordre marocaines qui « ont poursuivi les manifestants dans les rues et ruelles usant de moyens répressifs et sauvages et perquisitionné les établissements éducatifs, et les maisons ».

Les forces de l’ordre ont poursuivi, le lendemain, « leur répression et perquisitions des établissements éducatifs » et « dispersé les manifestants par la force en utilisant les bombes lacrymogènes qui ont en blessé plusieurs ».

Après avoir dénoncé « l’attaque sauvage » commise par les forces de l’ordre marocaines contre des civils de la ville d’Assa, le Front Polisario a appelé les Nations Unies à « une intervention immédiate en vue de protéger les citoyens sahraouis et leur garantir leurs droits légitimes en matière de libre expression, de rassemblements et de circulation ».

Il a réitéré son appel pour la libération de tous les détenus politiques sahraouis soulignant la nécessité de faire la lumière sur le sort de 500 disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis et d’appliquer les recommandations issues en 2006 du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme. (SPS)




Appel au Conseil de sécurité de l’ONU à s’opposer aux pratiques coloniales marocaines

31102008

Alger, 29/10/2008 (SPS) Les participants aux travaux de la journée parlementaire sur le thème « droit international, les bases juridiques de l’autodétermination des peuples: cas du Sahara Occidental », ont appelé mardi à Alger le Conseil de sécurité de l’ONU à s’opposer aux pratiques coloniales marocaines.

A la fin des travaux de cette rencontre, les participants ont appelé, dans une déclaration finale, le Conseil de sécurité à « assumer ses responsabilités, à s’opposer aux pratiques coloniales marocaines, à amener le Royaume du Maroc à revenir à la légalité et à appliquer les résolutions onusiennes qui soutiennent la lutte légitime du peuple sahraoui, et de son représentant le Front Polisario, pour recouvrer ses droit nationaux ».

Ils ont, en outre, mis l’accent sur la légitimité des droits des peuples à l’autodétermination, rappelant que « le conflit du Sahara Occidental est pour la communauté internationale une affaire de décolonisation ». Les efforts consentis en vue du règlement de ce conflit visent à « permettre au peuple sahraoui de décider de son destin à travers un référendum libre et transparent », souligne encore le document.

D’autre part, le document a relevé l’importance de cette rencontre entre les parlementaires et les représentants de la société civile qui intervient à la veille de la célébration du 54e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, qui symbolise la lutte de tout un peuple contre le colonialisme, le racisme et le sionisme, et pour la liberté et l’indépendance.

Par ailleurs, les participants n’ont pas manqué l’occasion de saluer « la résistance du peuple sahraoui dans les territoires occupés » tout en mettant en exergue l’action des militants du Front Polisario qui se sont engagés dans les plus rudes circonstances à protéger le droit du peuple sahraoui de décider de son avenir, de jouir de sa souveraineté sur ses territoires et de vivre dans la paix, la dignité et la liberté ».

Cette journée parlementaire a été organisée à l’initiative de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN) avec la participation de plusieurs juristes, universitaires, élus locaux et représentants de la société civile et des deux chambres du parlement. (SPS)




Violents affrontements à Assa entre les forces de répression marocaines et des manifestants sahraouis

31102008

Assa (sud du Maroc), 27/10/2008 (SPS) Des affrontements ont eu lieu, lundi, à Assa (au sud du Maroc) entre les forces de répression marocaines et des jeunes sahraouis qui protestaient contre l’indifférence des autorités marocaines face à leurs revendications légitimes et l’amélioration de leur condition de vie, a rapporté une source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la diaspora.

Des lycéens et une grande partie de la population sahraouie résidante à Assa ont rejoint, l’évènement et ont brandi les drapeau de la RASD et scandé des slogans réclamant le retrait immédiat de l’occupant marocain du Sahara occidental et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.

Des forces sécuritaires marocaines munies des moyens de répression ont été violemment intervenues pour disperser les manifestants, transformant les grandes avenues de la ville à un théâtre d’affrontements entre ces mêmes forces et les jeunes sahraouis qui réclamaient pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination.

Ces forces ont été soutenues par d’autres forces des villes avoisinantes et ont procédé brutalement à disperser les manifestants causant selon un premier bilan des blessés, arrêtés et des domiciles saccagés.

Il s’agit de ; Khouah Lhayba, Mustapha Charkaoui, Lghali Chayn, Lmjakri Chrayaf, Lkntawya Banga, Souakh Brahim grièvement blessés, alors que : Abdaim Lmkhtar, Mohamed Lhchaychi, Jilali, Baldi Mohamed ont été arrêtés par les forces de répression marocaines.

Des domiciles ont été saccagés et leurs biens ont été détruits ou volés, selon les locataires, cités par la même source. (SPS)




[Front Line]: Sahara Occidental: répression systématique des défenseurs des droits humains

28102008

e ses profondes inquiétudes en ce qui concerne les pratiques répressives contre les défenseurs des droits humains au Sahara Occidental. Ces pratiques incluent une surveillance intrusive des défenseurs, la mise en place d’obstacles à l’enregistrement des organisations non gouvernementales, des agressions physiques ainsi que des détentions arbitraires, comme la vague d’arrestations menée le 21 septembre après une manifestation pacifique dans la ville de Smara.
Informations complémentaires
Publié le 10/10/2008. Selon certaines sources, le 21 septembre 2008, alors que Front Line était en visite dans la région, un groupe d’activistes du Sahara Occidental, dont des défenseurs des droits humains, a organisé une manifestation pacifique à Smara, à la suite de laquelle les services de sécurité marocains ont lancé une campagne de détentions arbitraires de plusieurs défenseurs des droits humains et attaqué plusieurs maisons. A ce jour, un défenseur des droits humains, Alshayki Brahim, est toujours détenu à la prison d’El-Ayoune.

Front Line pense que la répression systématique des défenseurs des droits humains au Sahara Occidental a un lien direct avec leurs actions légitimes et non violentes en faveur des droits humains, et particulièrement leur travail en faveur de la liberté d’association et la liberté d’expression. Front Line fait part de son inquiétude au sujet de l’intégrité physique et psychologique de tous les défenseurs des droits humains impliqués, ainsi que de celle de leur famille.
Agissez

Agissez en faveur des défenseurs des droits humains au Sahara Occidental.

Copiez la lettre ci-dessous et envoyez-la à l’adresse suivante.

Merci pour votre action au nom des défenseurs des droits humains au Sahara Occidental.
Adresses:

Mohammed VI, Bureau du Roi, Palais Royal, Rabat, Maroc
Lettre:

Votre Majesté,

Suite à sa récente visite au Sahara occidental du 15 au 22 septembre 2008, Front Line fait part de ses profondes inquiétudes en ce qui concerne les pratiques répressives contre les défenseurs des droits humains au Sahara Occidental. Ces pratiques incluent une surveillance intrusive des défenseurs, la mise en place d’obstacles à l’enregistrement des organisations non gouvernementales, des agressions physiques ainsi que des détentions arbitraires, comme la vague d’arrestations menée le 21 septembre après une manifestation pacifique dans la ville de Smara.

Selon certaines sources, le 21 septembre 2008, alors que Front Line était en visite dans la région, un groupe d’activistes du Sahara Occidental, dont des défenseurs des droits humains, a organisé une manifestation pacifique à Smara, à la suite de laquelle les services de sécurité marocains ont lancé une campagne de détentions arbitraires de plusieurs défenseurs des droits humains et attaqué plusieurs maisons. A ce jour, un défenseur des droits humains, Alshayki Brahim, est toujours détenu à la prison d’El-Ayoune.

Je pense que la répression systématique des défenseurs des droits humains au Sahara Occidental a un lien direct avec leurs actions légitimes et non-violentes en faveur des droits humains, et particulièrement leur travail en faveur de la liberté d’association et la liberté d’expression. Je vous fais part de mon inquiétude au sujet de l’intégrité physique et psychologique de tous les défenseurs des droits humains impliqués, ainsi que de celle de leur famille.

J’appelle les autorités marocaines à:

1. Libérer immédiatement et sans condition Alshayki Brahim, car je pense qu’il a été arrêté et placé en détention uniquement à cause de ses actions légitimes et pacifiques pour la défense des droits humains;

2. Mener immédiatement une enquête complète et impartiale sur les arrestations et les détentions arbitraires avec l’objectif de publier les résultats de cette enquête, ainsi que de traduire en justice les responsables;

3. Prendre des mesures afin de garantir l’intégrité physique et psychologique de Alshayki Brahim pendant sa détention, mais aussi celle de tous les défenseurs des droits humains et de leur famille ;

4. Permettre l’enregistrement des organisations non gouvernementales au Sahara Occidental;

5. Assurer qu’en toutes circonstances, tous les défenseurs des droits humains et organisations au Maroc et au Sahara Occidental puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

Cordialement,




ASVDH: [Communiqué] 26 OCTOBRE 2008 | DÉCLARATION

28102008

Dans le cadre de la politique d’oppression exercée par l’État marocain contre les défenseurs des droits humains pour les empêcher de dénoncer les graves violations commises sur le territoire du Sahara occidental, ces organes et divers corps tentent de créer un climat de peur par les menaces, les raids sur des maisons et des restrictions sur les la liberté de la mobilité, de voyages ainsi que sur la liberté d’opinion et d’expression, d’association, de réunion et de manifestation pacifique et les procès inéquitables …
Depuis les deux premières semaines de ce moi, les services de sécurité à El-Ayoune ont lancé une vaste campagne de répression y compris le siège sur le quartier où vit la Vice Présidente de l’ASVDH, Mme Elghalia Djimi, et aussi où le président du Comité de Défense de l’autodétermination, Mr. Sidi Mohamed Dadach vit. Ainsi, de nombreux membres du Bureau exécutif de l’ASVDH ont été empêchés de se rendre dans ce quartier, y compris Brahim Sabbar le 16/10/2008, Daha Rahmouni, Mohamed Fadel Elhairach et Brahim Dahane le 19/10/2008, qui ont été victimes de harcèlement et menaces ….
Ces corps et services ont également encerclé le domicile des mères des quinze disparus sahraouis et les ont empêché d’organiser un sit-in le 21/10/2008 qui a coïncidé avec la visite du ministre marocain de la Justice à El-Ayoune. Ces mères ont également été interdit de rencontrer le ministre et d’assister à la conférence qu’il a présidé au siège de son parti, et ils ont été menacés et soumis à des humiliations et de mauvais traitements … Dans le même contexte, de nombreux citoyens ont été enlevés, torturés et jetés à l’extérieur de la ville, comme ce fut le cas des prisonniers politiques récemment libérés: Dah Hassan et Mohamed Bachiri …
Dans la ville de Smara, un grand nombre de violations et attaques contre les citoyens sahraouis et les défenseurs des droits de l’homme ont été enregistrés. Ainsi plusieurs blessés entre femmes et enfants, ont été enregistrés, en raison des violentes interventions pour disperser les manifestants. Le membre du Comité pour la défense des droits de l’homme à Smara, Mme Ngueia Boukhars a été battu de coups et son salaire a été gelé, et aussi la maison du secrétaire général du même comité et membre du Conseil de coordination de l’ASVDH, Mr. Hammadi Naciri, a été attaqué, et il a été suspendu dans son travail et son salaire gelé sans aucune justification. Mr. Naciri a été convoqué par l’administration, pour laquelle il travaille, pour la reprise du travail, mais quand il est s’est présenté à l’administration ont lui a rendu la décision de sa suspension le 13 Octobre 2008. Aussi le jeune sahraoui, Mr. Abba Ali Ahmim a été arrêté et incarcéré dans la prison noire d’El-Ayoune en attente de jugement sur la base de ces manifestations.
A Boujdour et sit-in pacifique, organisé par des sahraouis diplômés chômeurs, a été violemment dispersée par les forces marocaines d’intervention rapide résultant en des blessures graves et l’arrestation du jeune sahraoui, Mr. Mohamed Ghali Mansouri qui a été incarcéré dans la prison noire d’El-Ayoune sur les redevances d’incitation et d’attaque sur un homme de sécurité, après avoir été soumis à la torture. Il a été condamné à six mois de prison ferme ….
Les villes sahraouies vivent sous une forte présence de la police, l’armée, la gendarmerie et les forces auxiliaires dans les rues et les ruelles des villes et à l’intérieur et autour des établissements d’enseignement, les cafés Internet et les quartiers qui ont vu d’énormes manifestations …..
Les détenus politiques sahraouis dans la prison noire et les prisons marocaines souffrent de la politique de restriction exercée par l’administration pénitentiaire. Ces prisonniers de conscience sont humiliés et soumis à des mauvais traitements, à l’inspection et confiscation des biens et mise au cachot (isolement) et sont aussi soumis à la pression quand ils exercent leur droit à la grève de la faim …
Ainsi, l’Association sahraouie de graves violations des droits humains commises par l’État marocain, tout en rappelant certains des cas mentionnés ci-dessus, à titre d’exemples:
- Dénonce avec force ces violations flagrantes des droits de l’homme, allant à l’encontre de l’engagement de l’État marocain à l’ONU.
- Condamne le harcèlement contre les membres de son Bureau exécutif comme le siège de leur maison, leur arrestation dans la rues sans base juridique et les soumettant à des actes de harcèlement et de menaces de torture comme a été le cas de Mr. Hammadi Naicir, membre du Conseil de coordination et membre du le Comité pour la défense des droits de l’homme à Smara, qui a fait l’objet d’harcèlement, de suspension du travail, gel de son salaire sans aucun respect pour les procédures légales établie.
- Déclare sa forte solidarité avec tous les prisonniers politiques sahraouis et demande leur libération sans conditions, parmi eux son membre et président de la section de Boujdour, Mr. Mohamed Tahlil, et aussi son autre membre, Mr. Ahmed Mahmoud Haddi Elkainan
- Demande à l’ONU de protéger les citoyens sahraouis et les défenseurs des droits humains et les anciens prisonniers politiques, et de faire pression sur l’État marocain pour respecter les droits de l’homme conformément à ses obligations internationales et à étendre les pouvoirs de la MINURSO pour y inclure l’observation des droits de l’homme au Sahara occidental et la protection de la liberté d’expression et de mouvement et le droit de réunion et d’organisation …
- Demande à toutes les organisations locales et internationales de défense des droits humains de travailler pour exposer ces graves violations, surtout que l’État marocain cherche par tous les moyens à mystifier les infractions et les violations qui se passent vraiment dans le but de tromper l’opinion publique locale et internationale.

Le Bureau exécutif.




La ministre de la Culture dénonce le « pillage » par le Maroc du patrimoine archéologique du Sahara occidental

26102008

Alger, 23/10/08 (SPS) La ministre de la Culture de, Khadidja Hamdi, a dénoncé, jeudi à Alger, le « pillage » par les autorités d’occupation marocaines du patrimoine archéologique du Sahara occidental.

« Nous détenons des études et des preuves matérielles prouvant le pillage par les autorités coloniales marocaines du patrimoine archéologique sahraoui, dont une bonne partie est déposée dans des musées au nord du Maroc, en Espagne, en France et même en Allemagne », a déclaré Mme Hamdi, en marge de la cérémonie de clôture de la deuxième réunion des ministres africains de la Culture.

« Les autorités d’occupation encouragent aussi la dégradation de ce patrimoine archéologique », a-t-elle affirmé, relevant que « ces pratiques qui ont été dénoncées dans le passé, sont devenues fréquentes ces deux dernières années ».

Elle a en outre rappelé la compagne médiatique initiée par le ministère de la Culture pour sensibiliser l’opinion publique et, en particulier, les organisations internationales activant dans ce domaine, comme l’UNESCO et la Commission des Affaires sociales et culturelles de l’Union Africaine (UA), sur la nécessité d’œuvrer à la « sauvegarde de ce patrimoine de l’humanité ».

« C’est un cri (la campagne) pour arrêter ces pratiques barbares et préserver la mémoire archéologique du peuple sahraoui d’un pillage effréné », a-t-elle poursuivi.

S’agissant de la réunion des ministres africains de la Culture, Mme Hamdi a souligné que « le front culturel est un front important pour les peuples qui luttent pour l’indépendance ».

Elle a exprimé à cet égard, son soutien « total » au projet régional de la République unie de Tanzanie de mettre en place une structure visant à promouvoir la mémoire et le patrimoine historique et culturel relatif aux mouvements de libération en Afrique. « Le combat du peuple sahraoui doit être inclus dans ce projet ambitieux », a-t-elle plaidé. (SPS)




La Commission onusienne de décolonisation adopte une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

24102008

Chahid el Hafed, 22/10/2008 (SPS) La Commission des questions politiques spéciales
et de la décolonisation (4ème Commission) de l’Assemblée générale de l’ONU, a adopté lundi avec consensus une résolution réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, appelant à l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

La résolution appuie le processus de négociations engagé par la résolution 1754 (2007) et réaffirmé dans les résolutions 1783 (2007) et 1813 (2008) du Conseil de sécurité, « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son Envoyé personnel.

Elle se félicite de la tenue des 4 rounds de négociations entre le Front Polisario et le Maroc depuis juin 2007 à mars 2008 en présence des pays voisins sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que l’engagement des parties au conflit, à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin « d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociations plus intensives ».

La résolution invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire.

Elle prie également le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-quatrième session.

La IVème Commission invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-quatrième session, un rapport sur l’application de la présente résolution. (SPS)




M.Mohamed Cheikh Lahbib réélu pour un troisième mandat à la tête de l’UGTSARIO

24102008

Wilaya d’El Aaiun (camps de réfugiés sahraouis), 22/10/2008 (SPS) Les travailleurs sahraouis ont réélu mardi M.Mohamed Cheikh Mohamed Lahbib, comme secrétaire général de l’UGTSARIO, pour un troisième mandat, avec un taux de 75 pc sur un total de 240 voix sur ses concurrents.

L’opération de vote s’est déroulée lors du dernier jour des travaux du 6ème congrès des travailleurs sahraouis en présence d’observateurs étrangers et de représentants des syndicats participants (Autriche, le Portugal, la Norvège et Angleterre).

Le congrès a également procédé à l’élection de six membres du bureau exécutif de l’UGTSARIO parmi 21 candidats en lice, en plus de trois membres issus de villes occupées dont les noms sont gardés en secret.

Les résultats de cette élection seront connus au cours de la séance de clôture des travaux du congrès prévue mardi soir. Selon le porte-parole du congrès, M. Mohamed Sleima, cette opération électorale s’inscrit dans le cadre des efforts du front de Polisario pour la consécration du principe de la démocratie.

A noter que les représentants des travailleurs des différents secteurs et unions professionnelles sahraouis et des travailleurs sahraouis à l’étranger ont évalué le parcours réalisé entre le précédent et l’actuel congrès, afin de tracer les perspectives de la prochaine étape.

L’accent a été mis sur le fait que l’UGTSARIO est un mouvement syndical, issu du front du Polisario, a ajouté M. Mohamed Sleima tout en rappelant que le combat actuel est celui de recouvrer les droits légitimes du peuple sahraoui, aspirant à l’autodétermination. (SPS)




Des syndicats internationaux s’engagent à conforter le rang de l’UGTSARIO

24102008

Wilaya d’El Aaiun (camps de réfugiés sahraouis), 22/10/2008 (SPS) Des représentants des syndicats internationaux participant aux travaux du 6ème congrès des travailleurs sahraouis se sont engagés à conforter le rang de l’UGTSARIO sur la scène internationale.

Le représentant du syndicat italien a mis l’accent sur l’engagement des participants à la 4ème conférence internationale à apporter l’aide nécessaire pour résoudre les problèmes des travailleurs sahraouis et à mettre en œuvre les programmes de coopération visant à élévation leur niveau de formation.

D’autre part, il a dénoncé « la politique coloniale marocaine de spoliation des richesses naturelles du peuple sahraoui avec la bénédiction de l’Union européenne ».

De son coté, la représentante des syndicats des travailleurs espagnols a évoqué la situation déplorable des travailleurs sahraouis dans les territoires occupés, tout en dénonçant le comportement des policiers marocains envers une délégation syndicale internationale qui s’est rendue à El Aaiun et Smara, pour prendre connaissance des conditions des travailleurs sahraouis dans ces deux villes occupées.

A noter que les travaux des quatre commissions constituées lors du sixième congrès de l’UGTSARIO ouverts hier se sont poursuivis ce mardi par l’enrichissement du projet portant sur les statuts de l’Union et l’élection d’un nouveau secrétaire général et du bureau exécutif. (SPS)







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